• 10 mars 2008
  • 3  min

Harry Roselmack sur TF1, le sourire du « Joker »

Interview d’ Harry Roselmack, Joker de Patrick Poivre d’Arvor au 20h de TF1 et co-présentateur du « Sept à huit » de TF1

Harry RoselmackLogo tf1N’est pas joker qui veut ! Encore faut-il en avoir les capacités et les compétences. C’est précisément ce que démontre Harry Roselmack depuis 2006, aux commandes du 20h de TF1 lors des absences de PPDA.
Titulaire d’un Deug d’histoire et un DUT de journalisme, Harry Roselmack débute sur France Bleu avant d’intégrer la rédaction de France Info. En parallèle, il fait ses premiers pas à la télévision sur La Chaîne météo. Repéré par Canal+, il entre à i>Télé pour y présenter la grande édition de 18 à 18h30, ainsi que le journal de la mi-journée dans l’émission « Nous ne sommes pas des anges » sur Canal+. À l’été 2006, il devient le remplaçant officiel de Patrick Poivre d’Arvor au JT de 20h de TF1 et reprend le « Sept à huit » avec Anne-Sophie Lapix. Harry Roselmack est également membre du club Averroes pour l’intégration des minorités ethniques dans les médias.

Vous avez fait vos premiers pas dans le journalisme très tôt, lorsque vous étiez encore adolescent… Une fois qu’on a le virus, il ne vous lâche plus ?

Je me suis en effet destiné au journalisme vers l’âge de 13-14 ans. Il n’y a toutefois pas eu d’élément déclencheur. Je parlerais plutôt de conjonction de caractères. J’aime les histoires, les écrire, les raconter, transmettre l’information… Agir en relais de l’information auprès des gens, ce sentiment d’être le dépositaire de quelque chose que l’on doit ensuite diffuser auprès du plus grand nombre. A la télévision, ce qui me plaît c’est le travail collectif et puis bien sûr l’adrénaline que procure le fait d’être en direct !

Vous êtes le « joker » de PPDA depuis l’été 2006 et co-présentateur du « Sept à huit » (aux côtés d’Anne-Sophie Lapix) depuis septembre 2006. La presse écrite et la radio ne vous manquent-t-elles pas ?

Je suis aujourd’hui très satisfait de ce que je fais au 20h, en remplacement de Patrick lors de ses congés, et au « Sept à huit » tous les dimanches avec Anne-Sophie. C’est très responsabilisant, notamment parce que l’on s’adresse à une population oscillant entre 6 et 10 millions de téléspectateurs. Mais ce n’est pas écrasant. Par ailleurs, j’ai très peu officié en presse écrite. Et pour finir sur la radio, j’ai été à l’antenne pendant 12 ans, de 1994 à 2006 ! J’aime l’authenticité qui lui est propre, le relatif anonymat qu’elle confère et la différence de ton qu’on y adopte… plus confidentiel. Je regrette un peu, il est vrai, de n’être plus sur les ondes.

Vous êtes membre du club Averroes pour l’intégration des minorités ethniques dans les médias. Quel est votre sentiment sur les avancées actuelles en la matière ?

Depuis environ 5 ans, il y a eu d’incontestables avancées dans le monde de la télévision. Si l’action du collectif Averroes est davantage de nature sensibilisatrice que revendicatrice, force est de constater qu’elle fonctionne. Néanmoins, cette évolution notable, pour être perçue comme réelle, doit avoir lieu dans les medias non-visuels, là où effectivement les minorités dites visibles sont considérées pour leurs compétences et non pour leur aspect extérieur. C’est à ce prix que ce mouvement pourra être entendu comme un mouvement de fond. Aujourd’hui, je dresse un constat plutôt positif mais nous restons vigilants et demeurons encore dans l’attente d’un mieux à venir.

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