• 1 septembre 2017
  • 3  min

Le faux pour dire le vrai !

De plus en plus de marketeurs utilisent cette technique du « faire croire au vrai ». Quelle formidable technique d’approche et d’accroche. Avouez, vous aussi vous avez regardé l’une ou l’autre de ces vidéos jusqu’au bout, parce que vous ne saviez pas trop si c’est du lard ou du cochon. La viralité crée la vérité. Pour peu que l’information présentée le soit sous un format crédible, on ne la remet pas en question. Ces stratégies sont payantes. Zoom sur quelques exemples dénichés pour vous.

Nous sommes le 22 septembre 2016. Son nom s’est hissé dans les tendances Twitter pendant plusieurs heures. Louise Delage, cette jeune femme connectée et stylée qui est suivie et likée par ses 7500 abonnés. La campagne de sensibilisation qui a suivi deux mois après la création du compte de Louise est dérangeante avec un message fort : Avez-vous vraiment conscience de ce que vous likez ? Je n’en dis pas plus, voyez par vous-même.

Plus récemment, on a tous reçu dans le flot des notifications de notre smartphone ce titre accompagné de ce visuel

Idem sur les réseaux sociaux :

Les promeneurs n’ont en pas crus leur yeux en découvrant ce cétacé de 15 mètres de long gisant en pleine capitale. On comprend néanmoins assez vite qu’il s’agit d’une œuvre d’art réalisée par un collectif d’artistes belges.  « Il n’y a pas de message ou de marketing, c’est vraiment une œuvre d’art qui vise à provoquer des émotions », indique à franceinfo Bart Van Peel, un des artistes du collectif Captain Boomer. « Ce qu’on veut faire, c’est repousser de nouvelles frontières entre le réel et la fiction, parce que c’est fantastique de retrouver cette expérience d’enfant. C’est la question que l’on se pose pendant toute sa vie : c’est quoi le réel, c’est quoi le faux ? » Le cachalot constitue une métaphore gigantesque du dérèglement de notre écosystème. « Les gens sentent que leur lien avec la nature est déréglé. Le jeu entre la fiction et la réalité renforce ce sentiment de dérèglement », soulignent les artistes.

Avez-vous entendu parler du coup dur qui fait mouche pour la célèbre boisson aux fruits Orangina ? La marque s’est retrouvée embrigadée dans un terrible bad buzz après avoir retourné 40 millions de canettes… La marque a en effet décidé d’inverser l’ouverture de 40 millions de canettes. Le but ? Ne plus oublier de secouer la pulpe avant de boire son Orangina. Un nouveau format qui rencontre un succès fou auprès de tous les afficionados de la marque, enfin presque tous…  Les habitants du Pôle Sud ont tout simplement été oubliés. Le bad buzz démarre avec ce tweet, qui déclenche une avalanche de critique et qui divise le web sur le sujet.

Pour mettre fin au débat et sortir de ce bad buzz historique, Orangina propose à un(e) internaute de partir au pôle Sud pour vérifier si l’on peut boire un Orangina à l’envers la tête à l’envers.

Regardez la vidéo (elle ne dure que 2 minutes)

Vous aimez les histoires floues ? Alors vous aimerez la dernière histoire de Julien Boquet, le premier homme flou qui se voit net pour la première fois. C’est une belle réalisation à l’occasion de la sortie du Huawei P10, le nouveau smartphone de la marque. Un miracle se produit dans la vidéo, grâce à Antoine Griezmann. Emotion garantie

On est un peu moins dans le faux pour ce dernier exemple mais dans tous les cas ce qui est vrai c’est que les fake news continuent de nous surprendre. D’ailleurs, vous y croyez-vous ?

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