• 1 mai 2018
  • 2  min

Sous influence… virtuelle

Kim Kardashian doit-elle s’inquiéter ? Un nouveau genre d’influenceurs est en train d’émerger en bousculant complètement les codes. Car ils sont virtuels ! Créés par des artistes ou par des programmes informatiques, ils attirent les regards (et les likes) de la jeune génération. Un phénomène que les marques ont bien identifié : les plus avant-gardistes d’entre elles ont déjà collaboré avec ces influenceurs 4.0.

Avant les influenceurs virtuels, les personnages de jeux vidéo avaient déjà caracolé en tête d’affiche. L’héroïne de Final Fantasy, Lightning, avait été choisie en 2016 par Louis Vuitton pour devenir son égérie le temps d’une campagne. Alex Hunter, joueur de football de FIFA 18 dont le palmarès est impressionnant (70 millions de buts marqués en un mois, 124 millions de participations à des matchs de première ligue et 660 000 titres de champion d’Angleterre – oui oui, c’est virtuellement possible pour un seul homme), a représenté Adidas ou Coca-Cola. 

Sous influence… virtuelle

 

« Starité » virtuelle


Aujourd’hui, on franchit une étape de plus. Une mannequin noire, Shudu Gram, a récemment embrasé la toile. La raison ? Elle n’existe pas. Elle a été créée de toutes pièces par un photographe britannique, Cameron-James Wilson. Avec quelque 104 000 abonnés sur Instagram, son ascension a été fulgurante : elle est devenue l’image de Fenty, la marque de Rihanna. Excusez du peu.

La palme revient cependant à Lil Miquela, influenceuse engagée qui milite pour de nombreuses causes, possède sa ligne de vêtements ou pousse à l’occasion la chansonnette. Au compteur : 1 million de followers sur Instagram, une collaboration avec Prada lors de la Fashion Week, une campagne pour Pat Mc Grath.

Origines secrètes


Ces influenceurs virtuels sont parfois animés par des humains qui œuvrent à visage découvert, comme c’est le cas pour Cameron-James Wilson. Mais souvent, le mystère plane quant à leur origine. Certains seraient des mix de réalité et d’images de synthèse, façonnés par des lignes de code informatique. D’autres ne seraient que des avatars, créés par des humains ne souhaitant pas rendre leur image publique. C’est surtout le cas sur Youtube, où l’on dénombre de plus en plus de Vtubers (contraction de Virtual Youtubers), derrière lesquels se cachent des humains bien réels. Le métier d’influenceur est-il en train de prendre un tournant majeur ? C’est peut-être un avatar qui répondra à cette question.

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