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Smart school : l’éducation du futur

Une étude menée par OpinionWay pour le groupe mutualiste MGEN en décembre 2018 révèle que 71 % des Français sont favorables aux outils numériques pour améliorer l’apprentissage à l’école. Mais s’agit-il seulement d’un vœu pieux ? Pas si l’on en croit le développement rapide des EdTechs. Ces start-up innovantes sont spécialisées dans le domaine de l’éducation, ou les différentes expérimentations menées à travers le monde. En France, en 2017, 400 élèves de l’école de commerce NEOMA ont utilisé la réalité virtuelle pour étudier un cas de marketing en point de vente. Dans le département de Seine-Saint-Denis, des écoles ont été équipées, dès 2014, d’imprimantes 3D. Un vrai plus qui permet aux jeunes de se plonger concrètement dans un projet, d’apprendre de leurs erreurs grâce à la possibilité de repasser encore et encore leur ouvrage pour parvenir à un résultat optimal.

Les géants de la technologie s’emparent du sujet

Ce marché prometteur n’a pas échappé aux fabricants d’équipements de pointe. A l’instar de Sony, qui s’est associé aux universités de Bolton (Lancashire) et du Pays de Galles Trinity Saint David pour implémenter des solutions novatrices et collaboratives d’apprentissage. Le programme de Sony, baptisé Vision Exchange, permet à 60 étudiants de travailler en groupes à partir de leurs ordinateurs personnels – un plus à l’ère du Bring Your Own Device. La solution est également évolutive, ce qui n’enferme pas l’apprentissage dans un cadre rigide et fixe. Des modules peuvent être par exemple ajoutés au fur et à mesure de l’enseignement. Partager un contenu, des cours, des questions devient d’une simplicité quasi enfantine.

La solution Vision Exchange de Sony installée à l’Université du Pays de Galles Trinity Saint David

Vers une personnalisation de l’enseignement ?

Ces innovations technologiques ouvrent la voie à l’éducation du futur. Une éducation où l’intelligence artificielle permettrait de personnaliser le contenu selon l’élève, en fonction de son niveau et de sa capacité d’apprentissage. Il ne s’agit pour l’instant que d’une fiction, mais déjà, des acteurs comme Hatier ou certains EdTechs planchent sur le sujet. Un avenir qui n’est peut-être finalement pas si loin.


3 questions à Alexandra Parlour, Segment Manager pour l’Education en Europe, Sony

 

Pourquoi Sony a-t-il choisi de s’engager dans le domaine de l’éducation en développant de nouvelles solutions en matière de travail collaboratif et d’apprentissage ?
Sony travaille depuis plusieurs années déjà avec des acteurs de l’enseignement supérieur. Les défis de ce marché évoluent, tout comme nos clients. Ils attendent désormais une approche plus collaborative et ont des besoins plus complexes à appréhender. Nous travaillons donc étroitement avec eux pour identifier l’essentiel de leurs besoins et développer ensuite les solutions correspondantes. Les étudiants qui entrent dans les études supérieures sont très différents aujourd’hui. Ils veulent arriver avec leurs propres appareils, ils veulent un accès immédiat à l’information, et ils attendent de l’apprentissage qu’il soit flexible et collaboratif. En tant que fabricants, nous devons aider les institutions à répondre à ces demandes.

Qu’est-ce qui rend la solution installée à l’Université du Pays de Galles particulièrement innovante ?
L’université du Pays de Galles Trinity Saint David a déployé Vision Exchange dans toutes les salles de classe du nouveau campus SA1. Résultat : l’expérience d’enseignement est totalement interactive. Les étudiants peuvent y partager du contenu à partir de leurs propres appareils et travailler parfaitement entre eux.

Cette solution va-t-elle être installée dans d’autres universités ou lieux d’enseignement ?
Outre l’université de Bolton, Vision Exchange est d’ores et déjà installé dans les universités de Tartu (Estonie) et de Swansea (Pays de Galles). Nous sommes également en pourparlers avec différentes institutions à travers l’Europe pour tester la solution.

Pour toute demande d’information, contactez maxime.lemoine@sony.com, Segment and Trade Marketing Manager, Europe du Sud.

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