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En 2024, des labels plus stricts pour y voir plus clair

Ces dernières années, de nombreuses initiatives se sont développées pour aider le grand public à mieux consommer et à faire des choix plus éclairés. Toutefois, ces outils et labels ne sont pas infaillibles, et leurs critères de notation peuvent être remis en question. Pour plus de fiabilité, plusieurs d’entre eux subiront des durcissements de règles ou des encadrements législatifs au cours de l’année 2024.

Nutri-Score : vers un durcissement de l’algorithme

Lancé en 2017, le Nutri-Score est basé sur les travaux de l’équipe du Professeur Serge Hercberg, ainsi que sur l’expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Depuis sa création, ses détracteurs pointent le fait qu’il ne tient pas compte du degré de transformation des aliments dans les additifs présents. Ainsi, des aliments sains mais gras (beurre, huile…) sont parfois moins bien notés que des aliments transformés et riches en conservateurs. Pour y remédier, son algorithme sera revu au cours de l’année. Par exemple, la présence d’édulcorants sera désormais prise en compte, afin d’éviter que les industriels ne les utilisent à la place du sucre. Entre 30 et 40 % des produits verront ainsi leur score changer.

Eco-Score : responsabiliser le secteur du textile

Du côté des produits textiles, un indicateur dédié, l’Eco-score, verra le jour cette année afin de préciser l’impact environnemental de chaque pièce. Cette industrie est l’une des plus polluantes au monde, générant plus de gaz à effet de serre que les vols internationaux et le trafic maritime réunis ! 8 critères seront alors pris en compte pour noter les produits : consommation d’eau utilisée, durabilité physique des textiles, conditions de production en France ou en Europe, utilisation de pesticides ou produits chimiques, rejet de micro plastiques, valorisation des matières recyclées, valorisation des textiles reconditionnés, incitations à racheter ou à réparer les vêtements.

Immobilier : lutter contre les passoires énergétiques

Enfin, dans le secteur immobiliser, l’incontournable DPE (Diagnostic de Performance Energétique) est également en cours de refonte. Ainsi, tous les logements classés G seront interdits à la location dès 2025 et les appartements classés F le seront d’ici 2028. Enfin, depuis 2022, les propriétaires d’un logement classé F ou G n’ont plus l’autorisation d’augmenter leur loyer s’ils n’ont pas effectué de travaux de rénovation énergétique. 

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