Site icon Senslation

On se comprend

Le lobbying, c’est toute une histoire ?
affpub-diffOui et une histoire pas si récente ! Aux Etats-Unis, le 1er amendement de la constitution garantit dès 1791 le droit des citoyens « d’adresser à l’Etat des pétitions pour obtenir réparation des torts subis ». En 1869, alors que la Maison Blanche est partiellement détruite, le Général Grant prend ses quartiers dans un grand hôtel de Washington. Les représentants d’intérêt vont et viennent pour tenter de faire avancer leurs dossiers. Grant les reçoit dans le « lobby » (« vestibule ») de l’hôtel. D’où le surnom qu’il leur donnera : lobbyist. Faire du lobbying signifie alors littéralement « faire antichambre », être à proximité du pouvoir, rencontrer ceux qui l’exercent, agir sur eux afin de faire valoir un point de vue, un intérêt.

Et en France ?
Là, ce fut un peu plus compliqué… En 1791, la France vote la loi Le Chapelier qui proscrit les organisations ouvrières, notamment les corporations des métiers, mais également les rassemblements paysans et ouvriers ainsi que le compagnonnage. Autrement dit, tous les corps intermédiaires (et leurs revendications) sont abolis. L’Etat est censé détenir le monopole de l’intérêt général. Notre méfiance à l’égard du lobbying commence là et cette histoire dure encore !

Et aujourd’hui ?
Les capitales du lobbying sont Washington et Bruxelles. La pratique est pleinement intégrée (et réglementée) dans l’univers anglo-saxon et à l’échelle européenne. Alors que la profession sent encore le souffre en France…

La suite ?
Le mois prochain !

//www.wellcom.fr/fr/nos-expertises/relations-publiques-relations-presse/pole-affaires-publiques.html

On en parle

On l’entend

Quitter la version mobile