• 6 janvier 2006
  • 2  min

Michel Crozon, Physicien, Directeur de recherche Emérite au CNRS, LPNHE (Paris 6-Paris 7) et Président du Comité Ile-de-France de l’Année Mondiale de la Physique

Michel CrozonAnnée Mondiale de la PhysiqueAnnée Mondiale de la Physique, 365 jours sous le signe de la science
Dans le cadre de l’Année Mondiale de la Physique, le Ministère de la Recherche, la Société Française de Physique, le CNRS, la Région Île-de-France et la Mairie de Paris se sont associés pour offrir des manifestations attractives et concrètes afin de montrer ce que peut-être la physique au quotidien. A l’échéance de ce grand événement, Michel Crozon, Physicien, Directeur de recherche Emérite au CNRS, LPNHE (Paris 6-Paris 7) et Président du Comité Ile-de-France de l’Année Mondiale de la Physique, dresse pour nous un bilan prometteur de cette année dédiée à la physique au plan national.

En quelques mots, quel bilan tirez-vous de cet événement sans précédent ?

D’une part, le milieu scientifique s’est considérablement mobilisé, ce qui constitue une très bonne surprise pour nous et pour l’ensemble des diverses parties prenantes de l’organisation. D’autre part, toutes les manifestations ont rencontré un très large succès, à la hauteur de nos espérances initiales. La science étant réputée difficile et inaccessible, nous avons été heureux de voir que les chercheurs et le public ont établi le contact de façon très satisfaisante, ou peut-être repris un contact distendu avec le temps.

L’Année Mondiale de la Physique a-t-elle, selon vous, suscité l’intérêt attendu pour la physique et la naissance de nouvelles vocations ?

Je dirais qu’elle a probablement suscité un intérêt car les manifestations proposées en direction des jeunes ont rencontré un public qui s’est impliqué d’emblée. En ce qui concerne l’éveil de nouvelles vocations, il est encore trop tôt pour le dire pour des raisons de délai : l’événement se termine tout juste et l’on ne peut pas encore dire si les volumes d’inscription en Faculté s’en sont ressentis. On peut penser et espérer aussi que l’impact aura été positif sur les plus jeunes, aux niveaux primaire et secondaire. Il faut espérer que, sans forcément parler de vocation, cela jouera un rôle dans les choix de cursus universitaire. Du point de vue de la communication, nous sommes heureux de la collaboration avec Wellcom, notamment via une présence significative dans la presse scientifique et surtout une bonne visibilité dans les médias audiovisuels. Cela démontre que les disciplines scientifiques peuvent intéresser tous les publics.

Prévoyez-vous une réédition de l’événement dans les années à venir ?

Il s’agit d’un événement à l’échelle mondiale, qu’on ne peut renouveler fréquemment. Cependant, les chercheurs ne vont pas se démobiliser, j’espère qu’ils garderont les contacts établis lors de ce grand événement. On peut espérer que les portes ainsi ouvertes ne vont pas se refermer trop vite. Les chercheurs ont manifesté une plus grande ouverture vers l’extérieur. C’est pourquoi on peut envisager l’avenir sous un jour favorable.

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