• 8 janvier 2007
  • 2  min

Le 12h50 sur M6 : l’épreuve par l’image

Interview de Nathalie Renoux, Présentatrice du 12h50 sur M6

nathalie renouxm6Le « 12h50 » de M6 vient de souffler sa première bougie. L’occasion pour sa présentatrice, Nathalie Renoux, de dresser un premier bilan de cette formule révolutionnaire pour M6, qui se contentait jusque là d’un journal commenté par une voix off. Diplômée du Centre de formation des journalistes, Nathalie Renoux a débuté sa carrière sur France 3 Régions avant de devenir présentatrice sur Bloomberg TV en 1997. En 1998, elle rejoint la chaîne LCI, au service économique, avant d’assurer la présentation des journaux du matin. Elle assurera ensuite, avec Michel Field, la présentation de la tranche info en 2005. Elle présente l’édition le « 12h50 » sur M6 depuis le mois d’août 2006 en remplacement d’Anne-Sophie Lapix.

Quel premier bilan peut-on faire de la formule du 12h50, un an après son lancement ? Les résultats sont-ils à la hauteur des objectifs que s’est donné M6 avec ce rendez-vous quotidien ?

Cela fait à peine un an que le 12h50 existe, mais on peut maintenant dire qu’il a trouvé son rythme et son public. Chaque jour, on constate un pic d’audience au moment du journal, ce qui est très encourageant. Il faut du temps pour installer un rendez-vous, pour lui donner un ton et je crois que le 12h50 est désormais installé, même s’il est perfectible et qu’on peut évidemment lui apporter des améliorations.

En quoi le 12h50 parvient-il à se distinguer des autres journaux d’information de la mi-journée selon vous ?

Le 12h50 est un rendez-vous d’une quinzaine de minutes, entre 17 et 18 minutes pour être exacte. C’est déjà une marque de fabrique qui exige du rythme, de l’esprit de synthèse, de la concision. Autre particularité de ce journal : sa mise en image. En permanence derrière moi, des images défilent en fonction des sujets traités. A quoi s’ajoutent des titres écrits qui appuient le propos. Ces titres auxquels nous travaillons en équipe attentivement chaque matin donne le ton, grave, léger ou humoristique de notre journal.

A l’orée de 2007, des évolutions dans la formule sont-ils envisagés : de nouvelles perspectives en matière de ligne éditoriale, davantage de priorité à l’image, plus de reportage ?

Pas de révolution à prévoir. Je continuerai de recevoir quasiment chaque jour un invité en plateau afin de donner la parole aux hommes et femmes du monde politique, culturel, social… qui font l’actualité. Nous avons bien sûr des chantiers en cours : plus de correspondants à l’étranger et plus de moyens de direct pour des journaux encore plus riches et encore plus près des événements. Enfin, à plus court terme, la campagne présidentielle va prendre une bonne part de notre énergie dans les mois à venir, en espérant que le dispositif que nous avons prévu sera dans l’esprit de notre journal sérieux mais chaleureux et un peu décalé.

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