• 1 octobre 2013
  • 2  min

Plus de 300 urgentistes manquent à l’appel de la rentrée

appel-medicalEn septembre 2013, la France comptait 4 356 postes de médecins – généralistes et spécialistes – à pourvoir, un chiffre en baisse de 7 % par rapport au mois de mai. Parmi les métiers les plus recherchés, les généralistes font bien entendu la course en tête. Derrière, les urgentistes, les anesthésistes et les gérontologues constituent le trio de tête des spécialités les plus demandées par les établissements de santé. Le baromètre Appel Médical Search, réalisé par la filiale du Groupe Randstad France, N°1 du recrutement et du travail temporaire médical, paramédical et pharmaceutique en France depuis plus de 40 ans et dont Wellcom assure les relations publics, apporte une nouvelle photographie du marché de l’emploi médical. Il confirme le caractère structurel de la pénurie touchant les médecins en France, avec plus de 4 300 postes vacants à la rentrée. A cet égard, la baisse constatée par rapport au mois de mai est en trompe-l’oeil, le repli étant surtout imputable au fait qu’il n’y a plus de remplacements d’été à assurer. Ce phénomène conjoncturel s’observe particulièrement sur les généralistes, qui enregistrent sur la période étudiée un recul de 30 % des offres d’emploi.
Par-delà ces enseignements d’ordre général, la situation des médecins urgentistes, mise en lumière dans l’étude, mérite notre attention. Que constate-t-on ? Avec plus de 300 offres d’emploi, il s’agit de la spécialité la plus recherchée par les établissements de santé. Exception faite des chirurgiens, elle affiche la plus forte progression de mai à septembre, avec une demande en hausse de près de 40 %. Ces résultats témoignent de la difficulté du métier, caractérisée par un turn-over plus important que la moyenne. En cause notamment, l’engorgement des services d’urgences, qui rend la question des effectifs et des moyens financiers encore plus cruciale. Exposés à des situations souvent stressantes, les urgentistes doivent parer au plus pressé tout en gérant l’impatience – et parfois la violence – de certains patients ou leurs familles. Ce contexte incite peut-être certains médecins à se détourner de cette spécialité, d’où une pénurie accrue. En savoir plus ou Twitter.

    Abonnez-vous pour en savoir plus

    Pour être au courant des dernières actualités de l'univers de la communication, abonnez-vous à la newsletter !