De la visibilité à la relation : repenser le leader advocacy à l’ère des récits sur-mesure
À l’heure où l’IA accélère la production de contenus, où les timelines débordent de posts, vidéos et opinions recyclées, comment un dirigeant peut-il encore faire entendre sa voix ?
La réponse ne tient plus dans la simple visibilité. Elle réside dans l’incarnation.
Dans un écosystème aux frontières de plus en plus floues entre canaux, métiers et messages, la prise de parole personnelle devient une clé de différenciation — à condition de faire sens.
Moins de bruit, plus de lien
Le personal branding entre dans une nouvelle ère : il ne s’agit plus seulement d’être vu, mais d’être perçu avec justesse. D’attirer, certes, mais surtout de créer une préférence.
Longtemps considéré comme un levier de notoriété, il devient un outil relationnel au service d’un leadership inspirant, cohérent, connecté à son écosystème. Ce changement de paradigme se traduit concrètement : des publications pensées non comme des vitrines, mais comme des ponts. Des prises de parole qui conjuguent expertise et humanité, business et conviction. Des récits où l’on parle autant de ce qu’on fait que de pourquoi on le fait.
Le revers de l’automatisation : attention au “slop content”
La course à la visibilité a ses effets pervers. En cherchant à “optimiser” à tout prix, on risque de produire des contenus interchangeables, au détriment de la clarté, du sens, de l’émotion.
L’IA, en démultipliant les formats, facilite… mais uniformise. C’est là que surgit un nouveau défi : éviter les contenus sans relief, ces slop contents qui saturent les timelines mais ne laissent aucune trace. Dans ce contexte, la sincérité et la structure deviennent les meilleurs alliés. Pas une sincérité naïve, où tout serait bon à dire. Mais une parole calibrée, incarnée, qui prend le temps de dire quelque chose – vraiment.
La revanche du style. Quand la voix sort du cadre.
Le signal faible devient une tendance lourde : on observe un retour du fond, du format long, du propos construit. Podcast, vidéo, tribune, documentaire, scène ou stories — les dirigeants n’ont jamais eu autant de territoires d’expression. Longtemps perçu comme le terrain de jeu exclusif du personal branding, LinkedIn n’est plus une fin en soi. Il reste une rampe de lancement, mais la parole des C-levels s’émancipe, sort du cadre, investit de nouveaux formats.
Ce décloisonnement ouvre de nouvelles opportunités pour ceux qui savent articuler deux dimensions essentielles :
- La voix personnelle, cette tonalité singulière qui fait autorité sans posture.
- La stratégie éditoriale, ce fil rouge qui garantit cohérence et lisibilité dans le temps.
Ce n’est plus le canal qui fait la différence, mais l’intention éditoriale : créer de la résonance, nourrir une relation, toucher juste. Les meilleurs dispositifs de leader advocacy croisent les chemins : entre expertise métier, engagement personnel et ouverture sur le monde.
L’authenticité est une exigence, pas un luxe
Peut-on déléguer un personal branding sans le trahir ? Oui, à condition de ne pas le vider de sa substance. Un bon accompagnement ne remplace pas la voix du dirigeant : il la révèle, l’éclaire, la structure. L’objectif n’est pas d’aligner mécaniquement les messages avec ceux de l’entreprise, mais de les faire vibrer ensemble. C’est ce qui permet de dépasser l’exercice de style pour construire une perception forte et durable.
Notre conviction
Un leader advocacy bien pensé n’est ni un porte-voix ni un miroir aux alouettes. C’est une stratégie de contenu à part entière, qui conjugue présence et pertinence, business et narration.
C’est aussi le meilleur des deux mondes : un dirigeant qui parle de son entreprise autant qu’il en dit sur lui-même. Une voix singulière, mais jamais solitaire. Chez Wellcom nous aidons les dirigeants à prendre la parole avec justesse. Pas pour exister plus. Mais pour compter davantage.
