Face à l’inflation, le paradoxe des petits plaisirs de luxe
Alors que les effets de l’inflation semblent s’installer durablement, un paradoxe se fait sentir dans les comportements d’achat autour du monde : les consommateurs se tournent vers une version haut de gamme de leurs plaisirs quotidiens, quitte à en réduire la fréquence. Une tendance qui se vérifie notamment dans le domaine du tourisme et de l’hôtellerie.
D’après l’étude récente des tendances de recherche Google, face à l’inflation, nous sommes loin d’arrêter de nous faire plaisir : au contraire, nous sommes à la recherche de produits plus qualitatifs. Nous ne souhaitons pas acheter davantage, mais acheter mieux, pour un investissement mieux rentabilisé. En témoignent les recherches croissantes pour des mots comme « Lunettes de soleil de luxe », « Parfum de luxe », « Bob de luxe », « Banane de luxe », « Kébab de luxe », ou encore « Sous-vêtements de luxe ».
Tourisme : le luxe à prix doux
De son côté, le domaine du tourisme et de l’hôtellerie doit alors répondre à un nouveau type de demande : de courts séjours (souvent des week-ends) de dernière minute dans des établissements haut de gamme. Le revers de médaille de cette tendance ? Pour se permettre ce genre de plaisirs ponctuels, le reste du temps, les consommateurs doivent pouvoir surveiller leur budget. On constate alors que, parallèlement, des recherches comme « Seconde main », « Café bon marché » ou « Congélateur le moins cher » augmentent. Dans le domaine du tourisme, le succès de certaines offres comme celles de Staycation, qui proposent des séjours de luxe à prix cassés, est l’illustration de ce paradoxe. La tendance des « billets de train d’occasion » a même le vent en poupe. Alors que de plus en plus de Français sont à la recherche de séjours de luxe à prix abordables, tout est une question d’équilibre pour les acteurs du secteur !
Des dépenses qui valent le coup
Face au dilemme posé entre inflation et plaisirs, les Français choisissent leurs postes de dépense selon leurs priorités. Et certaines sont plutôt inattendues ! C’est notamment le cas avec les produits animaliers, qui n’ont pas été épargnés par la hausse des prix. Selon une étude menée par la plateforme de pet-sitting ROVER, 84 % des sondés ont remarqué une hausse dans le budget réservé à leurs animaux de compagnie. 76 % se disent ainsi inquiets de la situation. Et pourtant… 35 % des sondés préfèrent réduire d’autres dépenses, afin de continuer à gâter leurs boules de poils ! Et pour cause, 65 % d’entre eux affirment que leur animal domestique est ce qui leur apporte le plus de bonheur au quotidien.
Bab’In, marque proposant de l’alimentation premium pour animaux et labellisée Origine France Garante, mise alors sur les produits d’origine locale, dans la région du Tarn : canard des Landes, riz de Camargue… Une collaboration avec Thierry Marx a notamment donné lieu à la sortie de moulins aromatiques à parsemer sur les croquettes (Poulet-tomates, Canard-carottes ou encore Truite algues). La gamme Lab et la gamme Ultra, formulées par un vétérinaire nutritionniste, répondent également à certaines exigences de santé : problèmes urinaires, perte de poids, sensibilité cutanée ou articulaire, etc. Et puisque quand on aime, on ne compte pas, les propriétaires de chats et de chiens sont même prêts à confier leurs meilleurs amis à des hôtels de luxe, qui se font de plus en plus nombreux dans l’Hexagone. A la clé, fontaines à eau, pots d’herbe à chat, musique zen pour les détendre, toilettage, promenades, salles de jeu, ou encore séances de remise en forme dans une piscine privée !
