• 4 mars 2013
  • 2  min

Digital Détox !

digital-detoxDéconnectez-vous !! Multitasking, multi-écran, génération zapping, tous ces phénomènes qui s’insinuent dans notre quotidien pour devenir la norme semblent aujourd’hui montrer leurs limites. On peut bien sur citer les nombreuses études mettant en avant les conséquences négatives sur la concentration ou la mémorisation mais les exemples se multiplient aujourd’hui au niveau marketing avec de plus en plus d’offre dites « digital detox ».

A commencer par le secteur du tourisme qui fait la part belle à ce type de séjour au cours desquels on vous confisque smartphones, tablettes, consoles, ordinateurs portables et autres joujoux numériques dès votre arrivée sur votre lieu de vacances. Ceux-ci sont alors soigneusement rangés dans un coffre-fort pour éviter toute entorse au règlement et s’assurer que les clients profitent au mieux de leur séjour déconnecté.

Un autre exemple avec Kit Kat qui, dans la droite lignée de son légendaire slogan « Have a Break, Have a Kit Kat », s’empare de cette tendance et lance au Pays Bas les « No WiFi Zone ». Le principe est très simple, la marque installé des bancs bloquant les signaux Wifi dans un rayon de 5 m alentour. La marque offre ainsi un instant de détente pour déguster tranquillement sa barre chocolatée.

Les marques également se saisissent de ce créneau, à l’image de Selfridges, chaîne anglaise de magasins, qui lance l’opération « No noise at selfrifges ». Le concept est simple : proposer un espace sans pollution visuelle ni sonore à ses clients. Dans ces espaces qui s’appellent les « No Noise Area » le volume sonore est diminué dans les rayons, les téléphones portables sont bien entendu interdits et même la publicité et les logos disparaissent des linéaires. Certaines marques telles que Heinz, Clinique, Levis, Paul Smith… ont accepté de jouer le jeu en supprimant toute reconnaissance visuelle de leurs produits. Et pour rééditer un concept centenaire, l’enseigne a également remis au gout du jour ses « Silent Room » qui s’inspirent fortement des zones de quiétude telles qu’elle les avait imaginées au début du siècle.

On le sait bien, toutes les tendances sont cycliques et dès qu’une avancée est faite, on se précipite pour trouver un moyen d’y échapper et ainsi retrouver ce qu’on connaît, ce qu’on maîtrise, ce qu’on aime…C’est ce qui fait tout le succès du vintage, cette attirance pour ce qui n’existe plus et qui bien entendu dans l’imaginaire collectif était mieux avant…. Mais concernant l’hyper connexion, est-ce que finalement ce n’était pas vraiment mieux avant ?

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