• 14 janvier 2019
  • 3  min

Progressive Web App : quand l’application rencontre le site web

Vite, toujours plus vite, encore plus vite… Les usages liés aux nouvelles technologies ne cessent d’évoluer à une cadence soutenue, surtout lorsqu’il s’agit de mobile ou d’internet. A la croisée des mondes, entre application et site web, les PWA (Progressive Web Apps) offrent de nouvelles possibilités à des utilisateurs toujours plus exigeants. Découverte de cette révolution technique, qui pourrait bien être le futur de la navigation sur mobile.

Entre le mobile et internet, l’histoire d’amour ne se dément pas. En Europe, le taux de pénétration d’internet atteint 80 %, soit une augmentation de 6 % en un an. Dans l’Hexagone, 88 % des Français ont accès à internet (+ 0,9 % en un an), pour un temps moyen passé quotidiennement à consulter des pages ou sites de 4h48. Côté mobile, 93 % des Français en possèdent un. Certes, l’ordinateur reste encore le moyen le plus utilisé d’accès à internet (59 % du trafic), mais ce chiffre est en baisse de 14 %. Alors que le mobile ne cesse d’exploser les compteurs : il représente à ce jour 49 % du trafic internet, soit un tiers des connexions[1].

 

Effacer les frontières

 

En fonction de leurs besoins, les utilisateurs vont se tourner vers la solution qui leur convient le mieux. Pour leur compte bancaire par exemple, vers l’app de leur établissement : le stockage des données leur paraît plus sécurisé. Pour rechercher un produit d’une marque, ils vont préférer passer par leur navigateur plutôt que par l’app de la marque en question. D’autant que bien souvent, l’utilisation d’une app conduit à une transition vers le web. Avec les PWA, cette distinction ne va bientôt plus exister. Un utilisateur pourra, à partir de son navigateur, effectuer des recherches sur le web et consulter des sites qui ressembleront à s’y méprendre à des app natives.

Le site mobile du Financial Times est désormais une PWA

 

Les PWA : ne garder que le meilleur

 

Une Progressive Web App est un site web qui utilise des technologies avancées pour offrir une expérience de navigation ressemblant à celle d’une app. Avec une PWA, on peut notamment être reconnu automatiquement, consulter du contenu hors connexion, recevoir des notifications ou encore ajouter des favoris sur son écran d’accueil, ce qui était plutôt l’apanage des apps jusque là. Et adieu les inconvénients de l’app : fini les téléchargements et les mises à jour régulières. Plus besoin d’installer une app sur son mobile, ce qui posait des problèmes en matière d’espace de stockage, ou de la mettre à jour pour obtenir les toutes dernières fonctionnalités.

L’Equipe – premier média français à avoir franchi le pas en faisant évoluer son site mobile vers une PWA

 

Tout pour plaire

 

L’immense intérêt de la PWA, c’est qu’elle est « progressive ». Elle s’adapte automatiquement au device sur lequel elle est consultée. Terminé le développement de plusieurs versions d’une même app en fonction du terminal de destination (tablettes, smartphones…). Une belle économie pour les éditeurs et créateurs de contenu. Elle présente également un autre atout de taille : celui de pouvoir être référencée sur les moteurs de recherche. Sans pour autant être moins sécurisée qu’une app classique ou moins rapide. Le géant Google s’est déjà positionné sur cette tendance : sa synthèse sur le sujet est passionnante et ses case studies particulièrement intéressants. La révolution du mobile est en marche.

Le Washington Post est aussi passé au format PWA

[1] Chiffres extraits de l’étude Hootsuite et We are social, Le digital en France en 2018

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